Contrainte par les restrictions de déplacement d’annuler ses vacances d’été 2020, Constance en a profité pour s’inscrire à une formation au pilotage.
Après une dizaine d’heures de vol, elle ne pouvait cependant pas être lâchée seule à bord car elle n’avait alors que quatorze ans et la legislation Française exige explicitement d’avoir quinze ans révolus pour être autorisé à voler en solo. Hélas.
Allongée sur son lit avec son masque, elle a préparé en août 2020 son brevet de pilote théorique. Elle a réussi l’examen QCM à l’aéroport de Lesquin en septembre 2020.
Contrainte une nouvelle fois par les confinements successifs, elle en a profité pour travailler son anglais aéronautique en continuant de voler à l’aéroport de Calais, ce qui l’autorise désormais à voyager dans le monde entier et pas seulement en France. En avion privé, la traversée jusqu’en Angleterre ne dure que douze minutes en ligne droite.
Constance a dû passer tous les niveaux de formation : savoir atterrir sur des pistes en herbe, en dur - parfois par vent de travers assez fort - avec et sans contrôleur, prouver qu’elle savait gérer des pannes de son appareil, prouver qu’elle savait préparer une navigation compte tenu de la météorologie, des zones restrictives et qu’elle savait naviguer en sécurité avec les autres aéronefs circulant dans l’espace aérien, prouver qu’elle devait savoir retrouver et atterrir sur un terrain inconnu après s’être fait perdre volontairement par son instructeur, et surtout… prouver qu’elle savait faire tout ça toute seule à bord en vol.
Elle a obtenu son brevet cet été après une quarantaine d’heures de vol… et beaucoup de travail personnel au sol.
Toute nos félicitations Constance !
